Mon engagement !

Fils d’un ouvrier immigré et d’une aide soignante, j’ai grandi et vit dans ce qu’on appelle des “quartiers populaires”. Me réclamant du mouvement ouvrier, je me reconnais dans tous ces Français pour qui les termes “gauche” et “homme politique” sont synonymes de trahison. Et jusqu’à récemment, l’abstentionnisme était un acte politique que je pratiquais assidûment.

Je me suis engagé en politique lors de l’élection présidentielle 2017 auprès de la France Insoumise, mais pourquoi ?

Tout d’abord, et c’est le plus important, le programme l’avenir en commun me sembla bon, intéressant dans son contenu, en particulier le volant écologique, démocratique et social. Le candidat Jean-Luc Mélenchon donna assez de gages pour me convaincre, et pourtant j’ai la dent dure contre les anciens du parti socialiste… Le fait qu’il expliqua que la France insoumise n’était pas “de gauche” fut un premier pas, le caractère révolutionnaire du mouvement fut souligné avec la promesse d’une assemblée constituante et surtout sa structure autre qu’un parti, vertitable arène politicienne me convint de m’engager pour la première fois dans une formation politique.

Après les campagnes électorales de l’année 2017, je continuai à militer par des actions d’auto-organisation destinées à redonner le pouvoir aux citoyens par des méthodes de mobilisation et de luttes populaires. 

Issu et vivant dans un quartier populaire, j’ai comme tous les gens de mon âge, eu déjà plusieurs vies professionnelles. Essentiellement dans le secteur commercial, que ce soit en magasin, au porte à porte ou par téléphone. J’ai été aussi entrepreneur à plusieurs reprises avant de faire un virage professionnel dans le social et découvert par la même occasion le prix de mon engagement politique… 

Si mon engagement à la France Insoumise est toujours d’actualité, j’ai senti le besoin de créer avec des amis le mouvement municipaliste Nous Sommes Montpellier pour répondre à ce que je considère comme des exigences politiques pour la ville qui ma vue naitre et que j’aime tant.

Dans tous les cas, je ne perds pas de vue qu’une bonne histoire ne commence véritablement que lorsque l’élément perturbateur entre en jeu….