Pourquoi des citoyens engagés autour du mouvement #NousSommes, qui ont mené une bataille électorale locale, décident d’aller prendre des coups plutôt que d’arrêter ?
Pour des strapontins ? Quand on n’a jamais fait de politique et qu’on est hors réseaux comme nous ? Ça tient pas …
Alors pourquoi ? Tout simplement parce que nous ne pouvons pas leur laisser le pouvoir plus longtemps, car sans pouvoir pas de changement !
Chaque élu va compter. Chaque élu issu de nos rangs est un politicien vicié en moins dans NOTRE conseil municipal, le conseil des montpelliérains et des montpelliéraines.
Au soir du 1er tour de cette élection insincère, perturbée par la mauvaise gestion du covid du gouvernement, nous avons raté le 2ᵉ tour à 370 voix.
Vous êtes nombreux et nombreuses à nous avoir dit que vous n’aviez pas pu voter dans ces conditions.
Il y avait deux choix possibles :
- Laisser les montpelliérains, notamment les plus fragiles, face à trois offres insatisfaisantes
- Ou continuer le combat par d’autres moyens
Collectivement, démocratiquement et de manière transparente, nous avons fait le choix, via un vote interne solennel, de poursuivre la lutte pour changer la vie des gens et notamment les plus fragiles d’entre nous.
À la manière d’un Winston Churchill nous avons dit : “Never, Never, Never Give Up”
Nous avons essayé tant bien que mal de faire entendre raison au candidat du système PS mais à quoi bon ?
- Face à la discrimination organique du PS autour de candidats et de candidates frappés d’oukaze à cause de leur convictions religieuses ou politiques
- Face à son refus de stopper les pratiques douteuses d’antan : Proposition de strapontins, intimidations politiques, mépris politicien envers de simples citoyens engagés
- Face au manque d’engagements forts autour de l’écologie : Refus d’abandonner le contournement routier
- Face au reniement de son propre programme et cela avant même son entrée en fonction : par exemple avec l’abandon de la gratuité des transports
- Et surtout face au refus d’une démocratie municipale réelle, impliquant le partage des responsabilités métropolitaine et municipale
Face à cette impasse nous avons pris une décision audacieuse.
Des décisions comme celle-ci, nos amis à Barcelone en ont pris plusieurs, notamment lorsqu’ils ont été élus avec les voix de Manuel Valls. Ça a choqué, troublé, interrogé… Mais aujourd’hui ils continuent à changer la vie des gens et rendent tous les jours Barcelone plus résiliente.
C’est ça le courage !
Ces garanties démocratiques refusées par le candidat du système PS, aussi surprenant que cela puisse être, nous les avons trouvé avec l’équipe du candidat Mohed Altrad.
Bien sur nous évoluons dans deux univers différents.
Mais face à une situation exceptionnelle, décision exceptionnelle, et cela de part et d’autres.
Les choses ont été posées sur la table de manière claire et sans ambiguïté autour de 3 points clés qui font consensus :
1/ Un plan de relance keynésien et écologique pour notre ville pour faire face à la crise à plus de 1 Milliard et des engagements programmatiques sociaux et environnementaux forts
2/ Le partage des pouvoirs métropole / mairie pour en finir avec le pouvoir autocratique du système PS qui fragilise notre ville
3/ Les moyens d’appliquer notre politique
En effet sur 45 élus de la majorité, nous disposeront de 22 élus, ce qui empêche toute gouvernance autocratique et permet de rompre avec la gouvernance solitaire héritée des politiciens professionnels que sont Mickael Delafosse et Phillipe Saurel.
Ainsi nous avons fait notre la devise du révérant Martin Luther King : Si vous ne pouvez pas voler, alors courez ; Si vous ne pouvez pas courir, alors marchez : Mais quoi que vous fassiez, vous devez continuer à avancer.